Le choix de ce défi crudivore repose en très grande partie sur les découvertes que j'ai effectué au sujet des protéines.
Des
sommités mondiales dans le domaine de la nutrition tels que Brenda
Davis et Micheal Greger, sur leurs sites Internet, ne jurent que par le
régime végétalien. Des sportifs de niveau international tels que Carl
Lewis et Martina Navratilova s'alimentent aussi d'un régime végétalien
et assurent que cette méthode améliore leur performance de façon
notable. Choisir de s'alimenter végétalien et crudivore est de plus en
plus
commun. Généralement, les gens choisissent ce mode de vie pour leur
santé, le respect des animaux, le respect de l'environnement.
Depuis le tout début des temps, la protéine occupe une place
importante dans notre alimentation. Le mot protéine provient du grec
"prôtos" qui signifie de première importance. En effet, comme le
mentionne Dr Campbell, la protéine est l'un des éléments vitaux à notre
corps et il en existe des centaines de milliers de variétés. Les
protéines, lorsque digérées, se transforment en acides aminés afin
d'être absorbés par le métabolisme. Les protéines servent à réparer les
dommages musculaires, à fournir certains acides aminés comme carburant
et à développer les muscles.
Une croyance populaire veut que la façon la plus saine de
s'alimenter de protéines est de manger des viandes et des produits
laitiers, soit de s'alimenter de protéines d'origine animale. La
protéine animale n'est cependant pas l'unique source permettant le corps
d'absorber ses nutriments. D'ailleurs, Betty Favot N. D. mentionne dans
son article : "calcium in a nutshell", que la consommation de protéine
animale contribue, entre autre, à créer un environnement acide dans le
sang qui fait que le calcium se mobilise à l'extérieur des os afin de
corriger la situation. Le lait de vache, par exemple, contribue à la
fois à accroître l'apport en calcium et son expulsion. De plus,
Anne-Marie Roy N.D. me mentionne, lors d'une consultation, qu'il faut
savoir que les produits d'origine animale, en plus d'être dépourvu de
fibres,
contiennent aussi du cholestérol et des gras saturés qui ne sont
absolument pas nécessaires, voire inutile, pour la croissance, le
développement du cerveau et la santé d'une personne. Bien que les
protéines animales soient complètes, c'est a dire qu'elles contiennent
tout les acides aminés nécessaires au corps humain pour se régénérer,
plusieurs spécialistes de la nutrition, comme le Dr Campbell,
s'entendent sur ce point : cela ne veut pas dire qu'elles sont
nécessairement bonnes pour la santé. Effectivement, la consommation de protéines animales serait directement en corrélation avec plusieurs maladies actuelles, entre autres, le cancer, l'infertilité, l'ostéoporose, les maladies inflammatoires, le diabète, les maladies cardiaques, l'obésité.
Alors, on les prend où les protéines végétales ? Les protéines
végétales se retrouvent dans les légumineuses, les graines, les germes
et pousses, les noix et les céréales. Comme Brenda Davis l'explicite
dans sa conférence "Exploding Myths about Nutrition" la consommation de
protéines végétales est une excellente source pour le corps puisqu'elles
ne contiennent pas de cholestérol ni de gras saturés. Celles-ci ne
produisent aucun précurseurs acides car elles sont plutôt de type
basique ou alcalin. Aussi, la consommation de protéines végétales permet
l'apport d'une excellente source de vitamines, de minéraux, de bons
glucides, de fibres alimentaires et d'antioxydants. Bien que très
nutritives, les protéines végétales sont considérées comme étant
incomplètes car dans un même aliment protéiné il peut manquer un ou des
acides aminés. C'est pourquoi, comme mentionné dans le documentaire
"Foodmatters", pour combler les
besoins nutritionnels en protéines végétales, il importe de manger des
produits végétaux différents à chaque
jour et cela n'a pas besoin d'être nécessairement durant le même repas.
De
plus en plus de spécialistes de la nutrition clament haut et fort que
non seulement une alimentation végétalienne, c'est à dire qui fait
exception des produits dérivés de l'animal, a un effet directe sur la
santé, mais permet aussi d'améliorer ou de guérir complètement
des maladies telles que le cancer, le diabète, l'ostéoporose, les
maladies cardiaques, les maladies inflammatoires, l'infertilité, etc (voir multiples références en annexe).
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